Christine Pelosse a créé Homelike Home en 2003, en s’inspirant de sa propre expérience. Elle a longtemps cherché son appartement parisien ; soucieuse du détail, elle a écrit noir sur blanc ses envies et après plusieurs mois de recherches acharnées en solitaire, a fini par dénicher la perle rare! Après cette aventure, elle décida de faire de ces recherches immobilières son nouveau métier!
Diplômée de l’école Boulle en décoration intérieure (ainsi que du DESS de Droit et Administration de la Communication Audiovisuelle !), Christine a déjà assuré avec succès la recherche et la rénovation de plusieurs « perles rares » pour ses clients, aidée par sa collaboratrice, Lara Bel.
Un coup de projecteur du Figaro amplement mérité donc !
Ci-dessous l’article :
CHASSEUR D’APPARTEMENTS, UN NOUVEAU METIER
Cette profession qui prospère déjà aux Etats-Unis, est au service de l’acquéreur.
« Pendant deux ans, j’ai visité beaucoup d’appartements, rencontré beaucoup d’agents. Tous étaient pleins de promesses… », se souvient Jean-Philippe Launay, cadre sup. à Singapour. Pour cet expatrié, s’offrir un pied-à-terre parisien dans la Quartier latin commençait à relever du parcours du combattant. Jusqu’au jour où il confie sa recherche à Christine Pelosse, chasseur d’appartement, cofondatrice de Homelike Home, qui chaque année double son chiffre d’affaires. Grâce à son site Internet et aux photos mises en ligne, Jean-Philippe peut suivre à distance l’évolution de sa recherche.
Un mois après leur premier rendez-vous, Christine Pelosse – qui s’est reconvertie il y a quatre ans après un début de carrière dans la communication – lui a déniché un appartement rue Mouffetard correspondant à son budget, 400 00 euros ace travaux. C’est elle qui a signé, via une procuration, la promesse de vente chez le notaire. Le mois dernier, Christine et Jean-Philippe parlaient déco avec un architecte d’intérieur. C’est la jeune femme qui devrait superviser, moyennant un supplément, l’évolution des travaux et veiller à l’ameublement. Montant de ses honoraires : 2,5 % du prix de vente, soit 7000 euros. Une partie ira à l’agent immobilier qui a indiqué l’appartement à Christine Pelosse.
« Un épiphénomène assez parisien »
Une profession, née aux Etats-Unis, qui se voit pousser des ailes depuis l’envolée des prix. Et qui s’inscrit dans une tendance de fond, le développement en France des prestations de services. La cible : les gens pressés, dépités par les agents, les investisseurs (étrangers) ou encore les expatriés. « Le client nous délègue sa charge pour nous de cerner au mieux son goût et ses critères », explique Elodie Gardey, chasseur (Paris à Part) qui a obtenu en 2006 près de 80 mandats. « C’est un épiphénomène assez parisien, nuance Jean-François Buet, secrétaire général de la Fnaim. La plupart d’entre eux n’ont pas de structure et fonctionnement seulement avec un téléphone portable. » Régis par la loi Hoguet, qui encadre la profession, les chasseurs d’appartement ont le statut d’agent immobilier. Ce qui les empêche de percevoir des avances avant la signature, malgré les frais engagés. C’est l’un des chevaux de bataille des chasseurs d’appartement, qui doivent également gérer la méfiance qu’ils suscitent autour d’eux, en premier lieu des agents immobiliers, qui ne les voient pas débarquer d’un très bon œil. « Ceux sont deux métiers différents, explique Christine Pelosse. L’agent s’occupe du vendeur, et nous de l’acquéreur. »
K.L.
Mardi 16 janvier 2007 LE FIGARO
