Ce lundi 10 juin s’est tenu le Petit Déjeuner médiaClub en partenariat avec l‘EICAR (École internationale de création audiovisuelle et de réalisation). Sur le campus d’Ivry de notre nouveau partenaire, nous avons eu le plaisir d’accueillir Noor Sadar, producteur renommé et fondateur de White Lion Films, qui a partagé avec nous son parcours inspirant.
Noor Sadar a débuté en régie avant de se lancer dans ses premières productions. Un première étape est passée avec le long-métrage « Je ne suis pas un homme facile ». Ce projet, commandé comme un « test » par Netflix depuis les États-Unis pour appréhender les marchés européens, illustrera la capacité de Noor à créer avec des budgets restreints. Par la suite, il a fondé White Lion Films et travaille (entre autres) actuellement sur « Malditos » pour HBO, un tournage qui explore la communauté gitane en Camargue sur fond de trafic.
Durant sa prise de parole, Noor a pu répondre aux nombreux questionnements quant à sa capacité à suivre et mener à bien tant de projets. En effet, produisant à un rythme effréné, Noor a avec le temps su s’appuyer sur les ressources des plateformes (Prime, HBO…) pour s’affranchir en bonne partie des tâches juridiques et comptables et se concentrer sur le management artistique.
Noor Sadar a pu rappeler son attachement à certaines thématiques, qui ne le quittent pas au cours de son évolution : Dans les projets qu’il choisit de soutenir, on retrouve des thématiques puissantes au coeur de la réalité française telles que la lutte des classes (« Machine »), les frontières qui façonnent notre pays, les échecs et réussites de l’intégration (« Caïds »), et la richesse de notre patrimoine culturel avec des projets comme « Malditos » notamment. Il évoque aussi la loi du profit ou encore l’écologie.
Avec Black Swan Tales, Noor Sadar élargit encore son champ d’action et produit des films d’horreur en anglais destinés à l’international, utilisant notamment des fonds privés et le soutien financier de la Belgique. Des œuvres telles que « Deep Fear », « Nightmen », et « Nofilter » traitent de sujets profonds comme les naufrages de migrants, sous un autre oeil.
C’est avec un mot adressé aux étudiants de l’EICAR et jeunes professionnels désireux de devenir producteurs ou auteurs que Noor a achevé son intervention. Son unique conseil étant d’écrire, s’essayer à la recherche de financement, en bref « Faire » et « Faire ses preuves » pour progresser et se faire une place.
Le médiaClub est ravi d’avoir organisé cet événement avec L’EICAR et nous nous réjouissons de nos futurs événements communs. Encore merci à Noor Sadar et aux invités.
À très vite,
Le médiaClub