À l’occasion d’un petit-déjeuner le jeudi 22 novembre, les membres du médiaClub’Elles ont eu l’honneur de rencontrer Christine Orban.
Auteure de presque 30 romans, elle s’est inspirée de sa propre histoire dans son dernier ouvrage « Avec le corps qu’elle a… » (Editions Albin Michel, 2018), où elle dépeint avec sensibilité et précision les ressorts et les effets de la masculinité hégémonique dans nos vies.
Pendant ce petit-déjeuner, notre invitée a évoqué son parcours et a échangé avec nous sur les enjeux de la représentation des femmes dans son métier et dans la littérature française.
Ces femmes que l’on retrouve dans presque tous ses écrits, notamment quand elle s’intéresse aux grandes figures féminines de l’histoire. Joséphine par exemple. Ou Marie-Antoinette, qu’elle qualifie d’orchidée sous cloche durant sa vie dans les châteaux, une vie qu’elle n’a prise en main, paradoxalement, qu’une fois emprisonnée aux Tuileries, découvrant dans la solitude le pouvoir de la réflexion.
Dans Avec le corps qu’elle a… paru au début de l’année, Christine Orban traite d’une relation basée sur un rapport de force écrasant entre une jeune femme et son beau-père. Le roman nous interroge sur la puissance destructrice des mots qui, comme un poison, « infligent des déflagrations dans le temps ». Christine Orban souligne : « Il n’existe pas de souffrance maximale, il n’est pas juste d’établir une hiérarchie dans les violences sexistes car la souffrance est de l’ordre du subjectif. »
