Le 13 mai, le médiaClub’Elles a reçu Faustine Bollaert, première femme à être élue personnalité préférée des français par le classement de TV Magazine.
Celle qui bat des records d’audience en animant depuis 8 ans la quotidienne de France 2 Ça commence aujourd’hui est une bosseuse incroyable. Elle anime aussi d’autres émissions : des primes comme La boîte à secrets sur France 3 et Prodiges sur France 2 ; une hebdomadaire du week-end sur la consommation Ça vaut le coup ; une soirée spéciale sur le harcèlement scolaire et Safe Zone sur You Tube, un espace où elle reçoit les créateurs.rices de contenus, car il lui tient à être présente aussi sur les médias de demain.
D’habitude très secrète, Faustine nous a confié sa difficulté à parler d’elle-même : “J’aime quand la lumière passe sur moi, mais ne s’arrête pas”. Le cadeau de ces échanges sincères et ouverts était d’autant plus grand !
Faustine a grandi en Bretagne. Quand ses parents se sont installés à Paris, elle s’est sentie comme une étrangère dans son collège privé du 16ème arrondissement. Elle rêvait plutôt d’un milieu de saltimbanques, de faire de la télévision et d’animer des émissions de témoignages.
Un long chemin mais Faustine est très volontaire, ne craignant pas d’entrer par les fenêtres quand les portes lui étaient fermées. Faustine a d’abord été longtemps chroniqueuse chez Jean-Marc Morandini, Stéphane Bern, Christian Blanchas, Patrick Sébastien, Michel Drucker jusqu’à décrocher ses propres émissions.
Toutes n’ont pas été des succès (Dilemme sur W9, Rising Star sur M6) mais Faustine s’est toujours bien relevée de ses échecs. Le succès est venu avec Le meilleur pâtissier en 2012 puis, bien sûr, avec Ça commence aujourd’hui.
Nous avons abordé des sujets plus personnels : la mort, souvent côtoyée par Faustine dans son enfance, mais aussi la peur de vieillir, le doute sur son apparence physique, la pression du sexisme, de la célébrité. La joyeuse Faustine nous a fait part aussi de sa part d’ombre : “On ne peut pas faire ce métier sans une détresse un peu profonde”
Il a été aussi beaucoup question du mouvement #Metoo qui n’a pas encore vraiment eu lieu dans le secteur des médias. Si quelques animatrices parlaient, à elles seules, elles pourraient faire tomber une bonne partie des personnalités du petit écran de l’époque…
Mais comment parler ? Surtout comment être réellement entendue sans être mise à l’écart ? Est-on obligé de parler quand on ne se sent pas prête ? Doit-on réunir les #metoo de tous les secteurs pour demander une loi pour toutes et tous ?
Pour finir, nous avons célébré la joie et la liberté, la liberté de parole et la liberté de se sentir mieux dans son corps, des libertés que l’on gagne aussi en vieillissant !
Merci à Alexandra Crucq et Florence Sandis, notre duo d’intervieweuses, et à Publicis Paris pour leur accueil chaleureux.
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