Nous avons eu l’honneur de recevoir en LIVE Instagram vendredi 12 juin, la journaliste Annick Cojean !
Célèbre Grand Reporter du quotidien le Monde, autrice, lauréate et Présidente du Prix Albert-Londres… Une femme lumineuse et chaleureuse qui incarne les valeurs de sororité et d’empathie qui nous sont si chères. Une rôle modèle, nous espérons, pour beaucoup de journalistes !
Simone Veil, Diana Spencer, les femmes du Harem de Khadafi… Ce sont autant de femmes, avec des millions d’autres, à qui Annick Cojean a donné la parole dans ses articles et dans ses ouvrages.
Annick nous a parlé de sa carrière, de sa mère, de ses engagements, de sa vision du Prix Albert Londres et de son dernier livre, un roman graphique : « Simone Veil ou la force d’une femme » (Éditions Plon Steinkis). Un hommage à Simone Veil, et à son engagement viscéral pour les femmes, pour la sororité et pour l’Europe.
Cette interview est à revoir en intégralité sur IGTV ici : https://www.instagram.com/tv/CBV0ypJKQiM/
Découvrez les réponses d’Annick Cojean aux 5Q du médiaClub’Elles :
- D’où vient votre force ? Il s’agit plutôt d’un équilibre, d’une joie intérieure, d’une jubilation à vivre. Cela vient d’une confiance, de l’enfance, de ma mère. D’avoir fait le bon choix de vie aussi avec ce métier, d’être bien entourée.
- Quelle est votre icône féminine dans les médias ? J’adorais Anne Sinclair quand j’étais petite. Aujourd’hui j’admire des femmes Grands Reporters : Elise Lucet, Marine Jacquemin, Maryse Burgot…
- Si Dieu était une femme, comment serait-elle ? J’ai du mal à sexuer Dieu… Si elle avait été une femme, elle aurait été plus attentive.
- Quel est le truc le plus fou que vous ayez fait pour dépasser vos freins ? Oh j’ai toujours la trouille avant chaque interview, j’ai toujours peur de ne pas réussir, donc je n’ai pas trouvé de remède miracle… À chaque fois je fais confiance à la personne que je vais rencontrer. Je frôle toujours la catastrophe, mais il y a toujours des petits miracles qui se produisent… Il y a toujours quelqu’un qui intervient, une complicité qui se met en place… donc je n’ai que des bons souvenirs.
- Votre remède miracle pour améliorer la parité dans les médias ? Il faut faire ce qu’on a réussi en politique : exiger 50/50 dans tous nos médias. Cela doit être une règle interne dans tous les organismes. Il faut faire jouer la sororité, il faut se soutenir : ensemble on fait bouger les choses quand on est nombreuses. Et rallions les hommes ! Il portent la responsabilité de la parité aussi, c’est à eux de faire bouger les choses. Utilisons ce mot « féminisme » qui est un joli mot ! Et un des seuls mots en « isme », comme disait Benoîte Groult, qui n’ait pas fait de morts !
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